Rencontre avec SERGE AIME COULIBALY autour de « Babemba »

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Nkrumah le Ghanéen au rêve panafricaniste, Lumumba du Congo de l’indépendance, Sankara du ‘pays des hommes intègres’, Mandela l’icône universelle d’une Afrique du Sud soudain modèle d’une improbable réconciliation… Quatre étoiles dans un ciel africain souvent troublé de douleurs et de catastrophes, de cumulo-dictateurs, de foudres, d’orages et de désespoir… Quatre phares pour un monde en quête de (re) pères. Dans ces quatre figures emblématiques, dans leurs justes colères, dans leurs rêves inaboutis, dans leurs utopies flamboyantes et dans leur destinée tragique, Serge Aimé Coulibaly voit le sursaut d’une dignité retrouvée, le modèle d’un destin à reconquérir, l’élan d’un réveil d’avenir. Entouré d’artistes aux multiples talents, accompagné de l’arc-en-bouche de Tim Winsé et de la voix d’une griotte invitant à la balade dans l’univers musical mandingue, Serge Aimé Coulibaly donne l’image d’une Afrique des possibles. D’un univers dévasté surgit l’espoir des lendemains et à l’Afrique des drames et des misères, le chorégraphe et danseur offre soudain l’espérance tenace d’une Afrique des Lumières.

Chorégraphie de Serge Aimé Coulibaly
Avec Sayouba Sigué, Koama Tierema, Serge Aimé Coulibaly, Lacina Coulibaly
(Source : ébène)

 

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