Catia FERNANDES
Catia Fernandes, au Plaisir
Catia a de longs cheveux chatains, presque bruns. Derrière ses lunettes à montures noires c’est d’abord un regard malicieux qui nous surprend. La surprise, elle se lit aussi dans son parcours. Un bac scientifique, une prépa de commerce, une fac de langue et enfin du journalisme. Les chemins de traverse, Catia les connaît. Alors quand elle nous dit qu’après son stage elle fera un master de traduction, on ne s’étonne pas.
Catia, avec un « c »
Mais ce n’est pas tout, Catia est encore pleine de surprises, comme une boîte de chocolats. On la devine timide dès les premiers instants, d’ailleurs elle confesse que c’est son plus grand défaut. Mais elle sait se jeter dans la gueule du loup, et demander des interviews à qui voudra bien répondre à ses questions. Ses reportages, Catia les prépare toujours soigneusement. Angle à donner au sujet, grands axes de ses entretiens, elle ne part pas sans s’être documentée. Et sur le terrain ça se voit, elle sait ce qu’elle veut et l’obtient.
D’origines portugaises, Catia, oui avec un « c », parle couramment sa langue presque maternelle. Et pour un stage dans une web tv sur les cultures du Sud, c’est utile et même recommandé. Une interview en portugais? Pas de problèmes. Et en anglais alors? Allons-y, elle ne se dégonfle pas.
Douceur et volonté
Catia est calme et patiente. Quand on est face à l’agitation que génèrent certaines situations dans le journalisme, on peut compter sur elle pour détendre l’atmosphère. Quand elle rit, c’est sincère, comme un éclat qui fend son visage d’un authentique sourire.
L’idée du journalisme lui est venue un peu par hasard. Devant un film, « 30 ans sinon rien ». L’actrice Jenifer Garner y incarne une jeune fille de 15 ans, qui par une poudre miraculeuse se retrouve propulsée à l’âge de 30 ans. Et devinez quel est son métier? Secrétaire de rédaction. Un poste aujourd’hui un peu oublié dans les rédactions françaises, mais qui a su séduire Catia. Ou du moins la faire réfléchir sur quel genre de journalisme elle voudrait faire. Depuis ce film d’adolescente, Catia et ses ambitions ont mûri. Elle commence à regarder des reportages à la télévision, puis des longs formats. C’est sûr, elle veut faire de l’image, la fabriquer, que se soit en filmant ou en photographiant. C’est comme ça qu’elle est arrivée à Sud Plateau TV, avec l’envie d’apprendre à tourner, à utiliser une caméra. Néophyte, elle a su en à peine un mois tout faire. La balance des blancs, le point, l’iris… Catia apprend vite. Elle sait aussi observer, pour tirer la meilleure image d’une situation.
Nous ignorons encore où Catia continuera sa route, peut être qu’elle même ne le sait pas. Mais quand on la voit rentrer chez elle, avec un pied ou une caméra, à Plaisir dans les Yvelines, prendre le métro, puis le train et enfin le bus, on se doute que Catia ira loin. Pour elle, tout est une question de volonté et quand on la voit, on sait qu’elle en a.
Mélanie Longuet
Travaux réalisés par Catia FERNANDES à Sud Plateau TV
2 – EXPOSITION « ALIEN NATION » de Fred Ebami : Un mix de couleurs et de dérision qui réveille les esprits
3 – SAY WATT? le culte du SOUND SYSTEM – à La Gaité Lyrique (Paris 3ème)
4 – Exposition NELSON MANDELA à PARIS – A l’Hôtel de Ville de Paris
5 – « CORRESPONDANCES » de KETTLY NOËL ET NELISIWE XABA
6 – « HATCHED » de MAMELA NYAMZA ou Comment devenir une femme émancipée
7 – « Ce que la voix ne dit pas » d’Anselmo Zolla : quand l’art et les dieux redonnent confiance à l’homme
8 – L’AUTRE JOURNAL : 1ère Edition août 2013 – Par Catia FERNANDES
9 – LUSOFASHION : un premier tremplin pour des créateurs méconnus
10 – Yennenga, l’épopée des Mossé: une légende quelque peu revisitée
11 – «AUTOPSIE DE L’AMOUR» de Anne-Laure Teboul
12 – Portrait : Maeva, une graine de journaliste