« L’INVITATION À LA FÊTE » de Bernard Abitbol et Anne Benveniste : un spectacle haut en couleurs

1896
0
PARTAGER

Bernard Abitbol et Anne Benveniste  

C’est à l’Institut du Monde Arabe, le 12 et le 13 janvier que se concrétiseront des mois et des mois de répétitions. Le spectacle « L’invitation à la fête », est né d’une collaboration entre Bernard Abitbol et la danseuse orientale, Anne Benveniste. Figure de proue du spectacle, cette dernière s’inspire de ses origines juives égyptiennes dans ses chorégraphies.

Vers 19 heures, la petite équipe composée des danseuses et des musiciens est fin prête pour le grand soir, après une longue journée de balances. Tous se retrouvent en coulisses pour partager un bref repas convivial. Bernard Abitbol, co-auteur et organisateur du spectacle prend soin de ses artistes. Dattes, petits gâteaux, café et boissons à volonté, ils sont chouchoutés. Après avoir repris des forces, le petit groupe s’empresse d’aller enfiler leur tenue de scène, dans une ambiance on ne peut plus familiale. Le grand auditorium commence déjà à se remplir. En loges, les jeunes danseuses répètent une dernière fois le premier tableau, tandis que le chef d’orchestre raconte une anecdote à l’ingénieur son avec qui il s’est chamaillé toute la journée. Anne Benveniste finit quant à elle de se maquiller dans sa loge, elle semble très concentrée et son sourire traduit son excitation. Plus que quelques minutes…

Que la fête commence !

De l’autre côté du rideau, le public est au rendez-vous. Les applaudissements ne se font pas attendre et l’orchestre se met en place. Musicienne et chanteuse d’exception, la Tunisienne Khadija El Afrit occupe le centre du décor. C’est ensuite au tour des danseuses de faire leur entrée. Vêtues de magnifiques robes colorées, elles apparaissent sur scène dans un tourbillon gracieux. Le moindre geste est travaillé et chacun de leur mouvement épouse parfaitement le rythme de la mélodie orientale. Comment ne pas être hypnotisé par cette étonnante synchronisation. Les danseuses vont et viennent d’un bout à l’autre de la scène avec une légèreté incomparable dans leurs pas. A la fin du spectacle, les artistes conscients de leur succès auprès du public, jouent les prolongations. Après un remarquable solo du chef d’orchestre, tous jouent une dernière fois en harmonie avant le salut final. Tonnerre d’applaudissement. C’est le soulagement et l’effervescence en coulisses. A la sortie de l’auditorium, Bernard Abitbol arbore un grand sourire, les gens font la queue pour le féliciter. La deuxième et dernière représentation le lendemain soir s’annonce bien, les invités sont comblés et la fête réussie.

Sophie du Chayla

LAISSER UN COMMENTAIRE

Please enter your comment!
Please enter your name here