Biographie de HEMLEY BOUM
Née en 1973, Hemley Boum grandit à Douala. Elle obtient une maîtrise en sciences sociales à l’Université catholique d’Afrique Centrale, à Yaoundé, suit un troisième cycle de Commerce extérieur à l’Université catholique de Lille, puis passe un DESS marketing et qualité à l’École supérieure de Lille. De retour à Douala, elle y travaille pendant sept ans pour une entreprise internationale.
Elle vit désormais dans la banlieue de Paris, à Maule avec son mari et leurs deux enfants.
En 2010 paraît son premier ouvrage, Le Clan des femmes, qui traite de la polygamie dans un village africain du début du XXe siècle.
Son deuxième roman, Si d’aimer, est l’un des dix ouvrages sélectionnés pour le prix Ahmadou-Kourouma 2013 du Salon international du livre et de la presse de Genève. En 2015, elle publie Les Maquisards chez La Cheminante.
RÉSUMÉ DU LIVRE HEMLEY BOUM
La thématique autour de laquelle se tissent les trois récits de Salomé, Moussa et Valérie est a priori lourde, puisqu’il s’agit du sida surgi au sein de la société bourgeoise de Douala. Cependant, le sida n’est pas le sujet du livre, il en est le moteur.
Symbole de l’irrémédiable quand elle s’abat sur une personne, cette maladie qui interpelle la mort condamne l’individu à l’essentiel. Condamnation qui est le point de départ d’une nouvelle vie. Une vie sans concession, sans mensonge, hors de toute la superficialité du quotidien, des relations sociales et familiales. Une vie au cœur d’un questionnement ultime qui touche tout un chacun:
Que faisons-nous de nos vies ? Quelle suite leur donner pour ne plus passer à côté de l’essentiel ?
En cela réside toute la magie de ce roman. Son incroyable optimisme au cœur du pire, qui fait basculer les personnages sur le versant de l’entraide, de l’amitié indéfectible, du courage, de la dignité. Point de compassion mièvre pour autant. Bien au contraire, un humour puissant et un regard lucide sur la vie « d’avant » et sur le désir d’accéder à sa propre vérité.
Le choix d’entremêler trois récits de la même histoire à la première personne fait émerger précisément la vérité de chacun en tant que personne à part entière.