GENERAL BOB ZEP LION : Reggae Hebdo

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GENERAL BOB ZEP LION
Le 9 janvier dernier, le Général Bob Zep Lion se produisait à « l’Entrepôt » de la Villette.Un concert entrainant grâce à ses mélodies entêtantes, qui ont permis au public de se changer les idées après les évènements survenues dans la semaine.

GENERAL BOB ZEP LION C’est dans cette froide nuit d’un vendredi de janvier que certaines personnes passent la porte de « L’Entrepôt », la seule enseigne encore allumée de la rue. 
C’est à deux pas de la Cité de la musique que Bob et son groupe ont joué face à un public restreint de courageux. En effet, nous sommes le soir du dénouement des deux prises d’otages survenues deux jours après l’attentat de Charlie Hebdo. La porte de Vincennes, où a eu lieu l’attaque de l’ « hyper casher » situé à trois kilomètres du bar, les parisiens ont préféré rester en sécurité chez eux. « Je suis profondément touché par ce qui s’est passé depuis trois jours (…) Je suis Charlie, nous sommes Charlie ». C’est donc après cet hommage aux victimes que le concert commence. Le Général et ses acolytes sont partis pour une heure et demie de concert bien ciselé. Le chanteur de reggae a de multiples influences, chaque morceau a donc une sensibilité différente, du blues au gospel en passant par le hip-hop ou l’afro-beat.
Sur scène, la cohésion du groupe se fait ressentir, la joie de jouer ensemble se lit sur le visage des artistes, communiquant grâce à de larges sourires et des clins d’œil complices. La formation est très complète avec une bassiste, deux guitaristes, un batteur et deux claviéristes ayant tous une grande expérience du live. Laissant alors place aux improvisations et à divers solos de guitare, Bob donne tout ce qu’il a en entonnant des chansons comme « Mon rêve » ou « Mama love you », alternant le français et l’anglais. Le public, lui, est envouté par ces rythmes percutants.
Pendant ce concert le Général Bob Zep Lion dévoile quelques titres inédits qui paraitront dans son prochain album dont la sortie est prévue pour mars  2015.
Après une heure et demie de concert, le public repart braver le froid, avec la sensation de quitter Kingston pour le 19ème arrondissement de Paris, content de s’être changé les esprits le temps d’un concert joyeux qui réchauffe le cœur.

Baptiste Artru

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