Quel supplice de faire le portrait de Céline en une poignée de caractères ! La néo parisienne ne se résume pas, elle se raconte.
Céline Fatoux. Ce nom ne vous dit (encore) rien. Pourtant, ce même nom va résonner comme une évidence. Cette Burundaise-Belge allie évasion et sérieux, ouverture et discrétion. Elle passe son temps autour des gens qu’elle aime. Elle profite de la vie en criant son amour pour Paris. Chaque jour, elle s’enthousiasme à l’idée de découvrir un peu plus cette ville qu’elle découvre en 2001 après avoir quitté la Belgique. Son fief ? A l’évidence le parc des Buttes Chaumont dans le 19ème arrondissement. Elle y passe des heures à promener Doog, un Jack Russel blanc au visage barbouillé de taches caramel.
« C’est vraiment très joli ». Akhenaton
Comment évoquer Céline sans vous parler de ses tatouages ? C’est sans doute la caractéristique majeure qui interpelle. De la nuque à l’avant-bras, ils arpentent sa silhouette. En connaissant la personne, ces traits d’aiguilles ont forcément un sens, une signification, une histoire. Mais qu’importe, l’essentiel réside dans la beauté de ses dessins. Des anneaux sur les doigts, une déesse indoue modelée au dénouement du crâne, des roses embrassant une tulipe rouge sur le bras. « C’est vraiment très joli » lance Akhenaton, rappeur du groupe IAM lors d’un reportage.
L’humain comme priorité
Professionnellement, Céline est une femme à la quête des relations humaines. L’illustration parfaite réside dans son intérêt pour les sujets sociaux et humanitaires à travers le globe. Pour elle, demain ne doit pas ressembler à hier. Pourtant ce constat, Céline ne le fait pas toute de suite. Elle entame des études dans la finance après avoir obtenu un BTS Banque et une Licence Economie et Stratégie des Entreprises. Après 10 ans dans ce domaine, elle choisit de tout arrêter. Elle veut se rapprocher de l’autre, retrouvé de l’humain dans son quotidien et donner un autre élan à sa carrière.
De la finance au journalisme
Lassée par les contours sournois de la finance, Céline change son fusil d’épaule et opte alors pour le journalisme comme point de chute. Ce n’est pas un choix par défaut. Loin s’en faut. Le journalisme est, pour elle, une grande porte aux multiples possibilités de s’exprimer. Radio, télévision, presse, tout l’intéresse. Elle veut s’épanouir dans ce nouveau monde qui s’ouvre à elle. En 2013, elle intègre l’Ecole Supérieur de Journalisme.
Céline, une journaliste en devenir
Souriante et sincère, elle arrose ceux qui l’entourent par son implication et sa générosité. Derrière la caméra, Céline est l’équipière parfaite. A ses côtés il est évident que les images seront belles, que le montage sera réussi et que le sujet plaira. Face à la caméra, c’est tout le charisme de cette bruxelloise de naissance qui s’exprime. Micro ouvert, sa voix nous rappelle ses quelques minutes avant de rejoindre Morphée bercé par le timbre harmonieux de nos mères.
Mohamed Sikaoui
Travaux réalisés durant le stage :
MUSIQUE
01- Kala Jula, au Studio de l’Ermitage (Paris 20ème)
ATRS PLASTIQUES
02 – Le Hip Hop est à l’Institut du Monde Arabe, mais où est la femme…
03 – Khadija Seddiki : « Tradition, Création, Transmission »
04 – CARMEN PERRIN : de l’art dans l’architecture public
05 – Musée du Quai Branly : LES MAÎTRES DE LA SCULPTURE IVOIRIENNE… MAIS PAS QUE
L’AUTRE JOURNAL
06 – Edition de mai 2014 – Par Céline Fatoux
PORTRAIT
07 – MARION FELIX (Stagiaire : Avril – Juin 2015)