Justin Bowen,
Pour la première édition des Soirées Jazz Cameroun, La Maison des Camerounais de France présente l’artiste-musicien Justin Bowen, au cours d’un show case, focus sur son nouvel album « L’Âme de l’Afrique » et zoom sur une carrière exceptionnelle.
JUSTIN BOWEN
Justin Bowen, artiste-musicien, pianiste, est l’une des figures de proue de la scène jazz africaine et camerounaise, aux mille expériences, voyages et slaloms entre cultures, rythmes et sonorités d’Afrique et du monde. L’une de ces mains affutées derrière un florilège infini de succès et pépites de la musique africaine, qui aura l’occasion de présenter au public parisien, son récent album intitulé : L’Âme de l’Afrique.
Sur un piano, son instrument de prédilection, le jeu virtuose de ce natif de Yaoundé, la capitale du Cameroun, en est le reflet, faisant jaillir le geyser de ses influences, collaborations et aventures musicales : les effluves du jazz, de soul et rythm and blues de Jimmy Smith, Ray Charles, Otis Redding, Coltrane, Charlie Parker, Aretha Franklin, Keith Jarrett qui ont exercé son oreille musicale ; l’insouciance des années collège et lycée et l’ambiance des cabarets où, précoce, il fourbit ses armes dans des orchestres scolaires et un célèbre club local, le Philanthrope ; le nectar du Makossa, musique urbaine à succès des années 70-80 en Afrique ; les cadences des rythmes traditionnels du cru ; les musiques classiques et traditionnelles de coins du Monde ( Maghreb, Brésil, Afro-cubain…).
Infatigable bosseur, celui qui consacre au moins 8 heures par jour à faire ses gammes, franchit, très jeune, la Méditerranée pour la Grèce, le pied à l’étrier pour une carrière pleine et riche, dont l’essentiel se déroule en France, pays de Claude Nougaro. L’une de ces figures de légende qu’il finira par côtoyer, à l’instar de Herbie Hancok, Miles Davis, Carla Blay ou Dave Brubeck, à l’occasion de tournées, spectacles, collaborations de haut niveau, entamée aux cotés de Manu Dibango, figure de prédilection de l’Afro-Jazz et précurseur de la World-Music, dont il dirigea pendant quelques années l’orchestre.
C’est en France, aussi, qu’il retrouvera des amis Jimmy, Sissy Dipoko, Vincent Nguini et bien d’autres, jouera avec Pierre Akendengue, Andre-Marie Tala, Fifi Rabiatou, Ekambi Brillant et fera pétiller son clavier dans l’album « Prouft » de Paul Simon. Servi, alors, par un savoir musical exigeant acquise dans divers lieux : conservatoire, cours particuliers, base classique, école du jazz Union de la porte Océane, IACP. Du pays de Gainsbourg, il part souvent pour les quatre coins du monde, de pianos en pianos bar pour régaler le public : Rapsody (Rio, Brésil) au grand Hotel Burj Al Arab à Dubai, chez Olivia Valère dans tout le Maghreb, à la Calvados, ce lieu mythique où a joué Joe Turner, chez Maxime’s, au New-Morning, au petit Journal, au Griot à Strasbourg, au Montreux palace, en Suisse etc…
Éclectique et butinant sans cesse, Justin Bowen s’exerce avec classe et talent à la musique de publicité et de film, autant qu’il s’est lancé depuis quelques années dans l’arrangement et la production d’albums (Eddy Edouthe, Sissy Dipoko, Justin et Ideku Dynasty ) autant que de ses propres compositions ( Flash Back, Rio Dos Camaroes ).
A propos de « L’ÂME DE L’AFRIQUE »
Dans son nouvel album, le pianiste d’origine camerounaise, Justin Bowen Tchounou, rend hommage à l’Afrique avec nostalgie et mélancolie. Les thèmes, très riches et mélodiques, sont l’expression de sa vision musicale qui mêle à la fois des rythmes afros, des sonorités jazz et des influences provenant de la musique classique. Un album qui célèbre l’Afrique dans sa diversité artistique, culturelle, rythmique et humaine avec de nombreux artistes invités.
L’ÂME DE L’ AFRIQUE – JUSTIN BOWEN TCHOUNOU
