RÉSUMÉ :
Fiston perd son père, noyé dans le fleuve Congo. Quelques jours plus tard, le corps réapparaît, sans tête. Lors de l’enterrement, Fiston ne supporte pas de voir les siens vénérer un cadavre décapité : il déshonore la dépouille, insulte sa famille, humilie ses belles-soeurs, urine sur les masques. Indignés, les notables le condamnent à prendre pour compagnie une tête de mort, qu’il prendra pour celle de son père, qu’il va perdre et devra retrouver.
La Mise en Papa est un roman fou sur l’enfer congolais des années quatre-vingts et quatre-vingt-dix, sur la dictature et les guerres civiles. C’est aussi une déclaration d’amour au fleuve Congo et aux mille peuples de Brazzaville.
acteur, comédien et metteur en scène
Ecole nationale des Beaux-arts de Brazzaville – écrit des pièces en rupture avec ce que donnait le Théâtre National
a créé, à Pointe-Noire, en 1997 (réfugié pendant la seconde guerre civile au Congo) une compagnie de théâtre « Les Bruits de la Rue »
dirige le festival international de théâtre Mantsina à Brazzaville
s’est forgé une langue mariant le français et un peu de lari pour obtenir une langue qui proférée par les acteurs rendent compte, avec le filtre de sa fort poésie, de la réalité du monde tel que le voit
un théâtre déconstruit
« seul le rêve permet d’envisager l’avenir »