RÉSUMÉ :
« Ma naissance était goupillée de façon purement hasardeuse. Il y avait lieu d’une annonce placardée sur les murs de la ville : « recherche d’un messie ». Papa qui longtemps théorisait qu’un messie on en aura un quand chacun sera le sien, avait fini par jeter l’éponge. Il s’adressa à ses ancêtres qui lui promirent un arrivage sous peu. Le temps que mon père me contacte dans les rouages du big-bang où j’errais en compagnie de Jean Sébastien Bach, maman était à terme » Dieudonné Niangouna continue, à travers une oeuvre-monde, de nous proposer une littérature contemporaine du « tropical humide » – ici le Congo – dans une langue incroyablement poétique, burlesque et incisive.
acteur, comédien et metteur en scène
Ecole nationale des Beaux-arts de Brazzaville – écrit des pièces en rupture avec ce que donnait le Théâtre National
a créé, à Pointe-Noire, en 1997 (réfugié pendant la seconde guerre civile au Congo) une compagnie de théâtre « Les Bruits de la Rue »
dirige le festival international de théâtre Mantsina à Brazzaville
s’est forgé une langue mariant le français et un peu de lari pour obtenir une langue qui proférée par les acteurs rendent compte, avec le filtre de sa fort poésie, de la réalité du monde tel que le voit
un théâtre déconstruit
« seul le rêve permet d’envisager l’avenir »