RÉSUMÉ :
Après la mort de son père, Minga apprend que sa mère, Joséphine, a disparu dans des circonstances mystérieuses en Afrique de l’est, où elle travaillait pour une ONG. Pour tenter d’en savoir plus, elle se rend dans le camp de Bidibidi, au nord de l’Ouganda, où vivent les populations fuyant la guerre civile qui fait rage au Soudan du Sud. Elle découvre que tout tourne autour d’une femme : Rose, dont la mémoire hante chaque recoin du camp. Si elle veut savoir le fin mot de l’histoire, Minga doit trouver Rose.
Avec Les femmes de Bidibidi, Charline Effah raconte comment les survivantes des violences domestiques ou des viols de guerre tentent de se reconstruire et réinventent l’amour loin de la brutalité des hommes qui les ont mal aimées. Brisant les tabous, elle nous livre un premier roman, bouleversant et universel, sur le corps des femmes. Le roman de la réparation.
Charline Effah est née au Gabon. Aujourd’hui à Paris, cheffe d’entreprise le jour, elle écrit la nuit. Pour écrire Les femmes de Bidibidi, Charline s’est rendue sur place au nord de l’Ouganda.
C’est à l’âge de 12 ans qu’elle va écrire ses premiers textes : des poésies, des contes et des chants qu’elle partage à sa famille.
Elle passe son enfance à Libreville dans une famille de quatre enfants dont elle est l’aînée. Après l’obtention de son baccalauréat, encouragée par son père, elle envoie deux de ses textes à différents concours littéraires : Sa nouvelle, La prière du petit Maquisard est primée au cours d’un concours de littérature de jeunesse organisée par l’ACCT (ancêtre de l’organisation internationale de la francophonie). Dans la même année, elle est lauréate de l’émission Le coeur et la plume diffusée sur Africa Numéro 1 avec un poème intitulé Eldorado.