Camille Carlier (Stagiaire : Janvier – Mars 2014)

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Camille Carlier   

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La jongleuse de maux

Dans un monde qui tend de plus en plus vers la vulgarisation à outrance et l’« abrutisation » des masses, Camille se pose comme une défenseuse de la pensée. Une sorte de Robin des Bois en talon des temps modernes luttant contre les préjugés et la diarrhée verbale que la télévision d’aujourd’hui sert sur un plateau à des millions de personnes qui, chaque jour, en redemandent.

Dotée d’une prose que jalouseraient les plus grands auteurs de notre temps, cette jeune étudiante en journalisme se passionne pour des sujets originaux. Ceux dont peu de gens ont connaissance mais qui n’en demeurent pas moins lourds de sens. De la résistance des Mapuche – tribu peuplant les terres du sud-est chilien – à l’historique de la Camorra en passant par la question relative au trafic d’ivoire en Afrique, Camille défend la veuve et l’orphelin à travers sa plume qu’elle dégaine plus vite que son ombre. L’encre est une arme qui, de sa couleur sombre, définit et analyse les maux de la société pour les exposer ensuite à celui qui aura l’intelligence de s’instruire. En soi, c’est un peu ça le journalisme.
Vivant en banlieue parisienne, la Lucky Luke des mots rêve de voyages. Du Mexique à l’Australie, de l’Italie à la Thaïlande autant de projets que la journaliste en herbe espère, un jour, réaliser. Sans forcément vouloir s’y établir, elle désire au moins s’y rendre, voir du pays, afin de découvrir d’autres cultures et rompre, pour un temps, la monotonie parisienne.

Camille écrit pour elle et, probablement aussi, pour la postérité. A travers son blog qu’elle alimente régulièrement, elle couche sur l’écran, sous forme de prose ou de versets, ses pensées, ses coups de gueule. Dans un style fluide, imagé et sans fioriture, elle nous raconte épisodiquement des faits de sa vie, des histoires personnelles en y joignant beaucoup de sentiments, les siens.

Outre l’écriture, la jeune femme s’exprime à travers une autre forme d’art, la danse. Occupation hebdomadaire permettant d’entretenir une activité physique ou performance rémunérée ponctuelle, la danse semble être au cœur de sa vie. Fait intéressant, avant de trouver sa voie dans le journalisme, elle a foulé, durant une année, les planches de la « Free Dance Song », une école de danse sise dans le 20ème arrondissement parisien.
Mélomane à toute heure de la journée, elle entretient un rapport très étroit avec la musique. De ses écouteurs résonnent les tubes des plus grands. Bien qu’elle apprécie énormément certains artistes en vogue actuellement, elle se laisse également emporter par la virtuosité de Santana, le blues de Joe Cocker mais aussi la poésie de Joe Dassin. Jeunes ou vieux, rock ou soul, la musique n’a ni âge ni frontière, elle se vit tout simplement.

Dans le local de la rédaction, assise sur le tabouret près du mur, les écouteurs blancs vissés aux oreilles et les yeux rivés sur l’écran de l’ordinateur, Camille s’autorise, de temps à autre, quelques coups d’œil par la fenêtre donnant sur le hall. Toujours disposée à faire son travail, elle noircit la page Word consciencieusement sans se laisser perturber. Toutefois, cela lui arrive, prise d’exaspération, de proférer quelques remarques. Réflexions lancées à l’encontre des initiateurs du brouhaha qui se fait entendre dans le bureau d’en face ou à la vue de l’oisiveté de certains, baillant au corneille. Car Camille, c’est également une personnalité forte. Quelqu’un qui n’a pas pour habitude de se faire marcher sur les pieds et qui le revendique. Les seuls coups qu’elle n’ait jamais rendus sont ceux des tatanes de son père qui lui arrivaient de recevoir lorsque, étant petite, elle le menait en bourrique avec son petit frère. Ce qui est sûr, c’est que les tatanes du patriarche ont volé dans le pavillon familial.
Dans son travail au quotidien, elle n’a jamais manqué ni de ponctualité ni de professionnalisme. Elle a été un atout pour Sud-Plateau et sera une ressource de premier choix pour ses futurs collaborateurs. On ne lui souhaite que du bonheur.

Antonin Chamot

 

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Reportages réalisés durant le stage

 

1 – Expo « AMERICA LATINA », un espace de liberté entre textes et photographies
2 – KANAK, L’ART EST UNE PAROLE
3 – Expo : « INITIES, BASSIN DU CONGO », Initiez-vous au musée Dapper
4 – CARMEN SOUZA, une perle made in Cabo Verde
5 – GERALD TOTO & OUSMAN DANEDJO, un Warm Up show envoutant
6 – RENATA ROSA do Brasil
7 – JORGE HUMBERTO, la poésie chantée du Cap-Vert
8 – FANJA ANDRIAMANANTENA, « La grande dame »
9 – NANCY TORREALBA, La educanción

10 – Helena Kamberou, journalisme à la grecque (Portrait)
11 – L’AUTRE JOURNAL : 1ère Edition février 2014 – Par Camille CARLIER

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