SANS TITRE : Palabres avec SELMA GUETTAF, « Le Hommes et toi »

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  BIOGRAPHIE   Selma Guettaf

Originaire du sud algérien, Selma Guettaf vit à Paris depuis six ans, elle touche à différentes créations, tout en plaçant le roman au centre de ses occupations.

D’abord à Oran, Selma suit des études de lettres et travaille pour plusieurs journaux comme l’Écho d’Oran et le journal national El Watan. Elle finit par quitter le milieu journalistique qui manquait selon elle d’imagination, souhaitant donner à son parcours une nouvelle impulsion. A l’âge de 23 ans, elle décide de s’installer à Paris, poursuivant son parcours universitaire. Il lui semble qu’on ne peut approcher la littérature autrement.

J’aime le malheur que tu me causes ou Jeunesse ratée (éditions Lazhari Labter, 2013) est le premier récit de Selma Guettaf retenu dans la sélection du prix Mohammed Dib. Elle publie ensuite Les Hommes et toi aux éditions Apic en 2016, préfacé par Catherine Belkhodja et qui figure dans la liste des onze finalistes du Prix Senghor 2017 du premier roman francophone et francophile. Ce roman fût notamment salué par Dominique Loubao, présidente de La Plume Noire et du Prix Senghor. En parallèle, elle devient documentaliste lors du développement de la série historique Spleen, produite par France Télévisions et les Films du Tambour de Soie, réalisée par Florian Beaume. Cette expérience lui inspire un roman.


 RESUME  Selma Guettaf
Deux petits êtres mal-aimés, frère et sœur, se cognent et se couvent l’un l’autre. Chacun connaît et partage les souffrances de l’autre… le poids de l’abandon… les errances inévitables avant une éventuelle éclaircie… Chacun a affronté des amours sordides pour oublier… Les blessures de l’enfance – non cicatrisées – ne favorisent pas les amours stables. On fuit l’engagement… Vivre tout dans l’urgence et l’intensité plutôt que de subir l’ennui, l’abandon ou la désolation. Quand le frère, Rayane, accepte de pardonner à son père et croit en une illusoire réconciliation, il oublie que son « attitude féminine » est une barrière à sa véritable reconnaissance. Après cette dernière désillusion, il tombera encore plus bas. Seul son retour auprès de sa sœur Nihed lui accordera quelque répit. Cette dernière, pourtant rebelle et indocile, ne peut éprouver que de l’empathie pour son frère déjà fragile… Avec ce roman, l’auteure nous invite à délaisser la figure du jugement ou de la morale, pour emprunter avant tout le chemin de l’amour et de l’empathie.

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